Un atelier de formation se tient durant trois (03) jours à Ouagadougou sur le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO). En effet, le début des travaux s’est déroulé ce mercredi en présence des Hommes de médias.
L’Agence française de développement médias (CFI Développement Médias) organise du mercredi 10 au vendredi 12 juillet 2019, un atelier de formation sur le PGO à Ouagadougou. A cette occasion, les acteurs concernés seront suffisamment outillés à l’issue de cette formation afin d’exercer pleinement leurs fonctions respectives au profit de la société. En effet, cette rencontre a connu la présence des membres du gouvernement, de la société civile, puis différentes institutions et associations, venus pour prendre part à ladite formation.
Pour la formatrice, Asma CHERIFI, experte en gouvernance ouverte et membre du comité de pilotage OGP Global, « le Burkina Faso a adhéré à l’initiative du PGO en 2016. Et tout pays qui adhère à cette initiative internationale (80 pays et 3000 organisations membres de ce collectif), est amené à mettre en place un plan de réforme biannuel » . A l’entendre, le premier plan burkinabè a commencé en 2016 et a pris fin en juin 2019. Ce mercredi matin, Asma CHERIFI anime une formation des formateurs aux consultations publiques pour l’élaboration du deuxième plan d’action national burkinabè.
Selon elle en explication des consultations publiques, il s’agit de s’adresser à la population, aux experts, aux forces vives de la société civile et aussi au niveau des acteurs publics, privés et médias pour voir leur vision en terme de reforme, tout en énumérant les secteurs prioritaires afin d’élaborer des mesures d’urgence et des suggestions pour des plans de besoin que le Gouvernement doit entreprendre. En terme d’attentes suite à cet atelier de formation, la formatrice a d’abord indiqué que « le Burkina a fait beaucoup de progrès, il y a beaucoup d’acquis qui sont sur le terrain » mais, elle espère qu’il y aura une meilleure approbation du secteur et un développement d’une expertise locale qui peut aider le processus burkinabè à jouer un rôle au niveau de la région.
Pour Malick LINGANI, président de l’Association Béog Neeré, (une association membre du comité technique de suivi-évaluation pour le PGO au Burkina Faso), la formation du jour « est très importante pour les facilitations dans le cadre de l’élaboration du 2e plan d’action PGO« . D’après lui, un plan d’action national est élaboré dans le cadre du PGO chaque deux (02) ans, qui a pour but de consigner les préoccupations des populations sous forme de réformes ou politiques publiques qui doivent être mises en œuvre par le Gouvernement. Donc cette formation, selon lui, permettra d’outiller les acteurs pour qu’ils puissent à leur tour, faire les consultations au niveau régional, communal et village pour recueillir les préoccupations des populations qui feront l’objet justement du second plan d’action. Malick LINGANI a insisté sur l’importance de la tenue de cette formation, tout en précisant que les premiers plans d’action PGO, ont permis par exemple d’initier la plateforme en ligne de candidature aux concours de la fonction publique burkinabè.
Quant à Sidi BARRY, chef de département de la promotion de la bonne gouvernance (au niveau d’une structure nommée Secrétariat permanent de la modernisation de l’administration et la bonne gouvernance, logée au ministère en charge de la Fonction publique), cette formation était bien attendue. « Pour nous, cette formation à travers les outils qui seront vulgarisés et les connaissances que nous pourrions engranger, nous permettra d’aborder avec sérénité les futures échéances en ligne avec l’élaboration du 2e plan d’action national du PGO » , a-t-il laissé entendre. Pour lui, les attentes à l’issue de cette formation sont « simples ». « Il s’agira en tout cas pour nous, d’être outillés en vue de maîtriser la démarche méthodologique dans la conduite des consultations publiques, de voir si y a lieu de mettre à notre disposition tous les outils nécessaires ou les connaissances afin de nous permettre de conduire avec cohérence et professionnalisme, les consultations publiques qui vont concerner les 13 régions du Burkina » , a-t-il indiqué.
En rappel, le PGO est une initiative internationale multipartite lancée en 2011 et qui vise à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques à travers une plus grande redevabilité, une implication des citoyens, la lutte contre la corruption, l’exploitation des nouvelles technologies de l’information et de la communication en vue de renforcer la qualité de la gouvernance, dans un esprit de collaboration avec les acteurs non étatiques, les organisations de la société civile et les médias.
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Ecrit par: Abdoul Ouedraogo
10 juillet 2019
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