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Mot de la Société Civile

10 Septembre 2019, Ouagadougou (Burkina Faso) – Par Malick Lingani

Photo du présidium. De gauche à droite: Mme. la Ministre MDENP, Mr. le Ministre MFPTPS et Malick Lingani

Salutations et remerciement

  • Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Social (MFPTPS), Ministre en charge du Partenariat pour le Gouvernement Ouvert au Burkina Faso;
  • Madame la Ministre du Développement de l’Économie Numérique et des Postes (MDENP);
  • Monsieur le Gouverneur de la Région du Centre;
  • Madame et Messieurs représentants des collectivités territoriales;
  • Mesdames et Messieurs représentant des Organisations et faîtières d’organisations de la Société Civiles;
  • Chers hommes et femmes de Média;
  • Mesdames et Messieurs les représentant des partenaires Techniques et Financiers;
  • Chers partenaires de l’Unité de Soutien de l’OGP et du Mécanisme d’Évaluation Indépendants de l’OGP;
  • Honorables citoyennes, citoyens, à vos rang, grades et titres respectifs;

C’est avec un réel plaisir que je prends la parole au nom de la société civile pour le lancement des activités de co-création du second plan d’action national.

Je suis Malick Lingani, President de l’Association BEOG NEERE; Association membre du comité national de pilotage de l’OGP.

Introduction

Aujourd’hui, nous sommes réunis dans celle salle pour rappeler l’engagement du gouvernement à servir les citoyens et non à se servir soit même;

Nous sommes réuni pour rappeler l’engagement du gouvernement à prendre en compte l’avi de chaque citoyen et de tous les citoyens pour la direction à donner à notre cher pays;

Nous sommes réunis pour rappeler l’engagement du gouvernement à redonner le pouvoir à la redevabilité, la responsabilité;

Nous sommes réunis pour rappeler l’engagement du gouvernement à utiliser les technologies et l’innovation pour le bien social; faciliter l’accès aux bien et au services y compris l’information et les données;

Enfin, nous sommes réunis pour rappeler l’engagement du gouvernement à oeuvrer dans la transparence par défaut et à renouer la confiance avec le citoyen.

Ces engagement sont la concrétisation de l’adhésion du Burkina Faso à l’OGP.

C'est quoi l'OGP?

En 2011, des chefs de gouvernement et des leaders de la société civile se sont réunis pour créer un partenariat unique, qui associe ces forces puissantes à la promotion d’une gouvernance responsable, réactive et inclusive.

Aujourd’hui, plus de soixante-dix-neuf (79+) pays et un nombre croissant d’administrations locales – représentant plus de deux milliards de personnes – ainsi que des milliers d’organisations de la société civile sont membres du Open Government Partnership (OGP).

Vue d'ensembles des partie prenantes, des partenaires et des officiels...

Comment OGP fonctionne-t-il?

Après avoir rejoint OGP, les gouvernements collaborent avec la société civile pour élaborer conjointement des plans d’action biennaux, assortis d’étapes concrètes – d’engagements – dans un large éventail de domaines.

Ces plans permettent aux organisations de la société civile et à l’engagement direct des citoyens de jouer un rôle dans l’orientation et la supervision des gouvernements. Au total, près de 4 000 engagements ont été pris dans le monde.

Un mécanisme indépendant de reporting au sein de l’OGP veille sur tous les plans d’action pour garantir que les gouvernements respectent leurs engagements. Cela ne se substitue pas au rôle régalien de veille de la société civile dans chaque pays.

Ce n’est pas non plus une évaluation au « BIC rouge », mais plutôt un mécanisme d’apprentissage et de co-apprentissage qui prône l’amélioration. Je salue la présence de l’évaluateur principal de notre premier plan d’action national Mauricio Cardenas et Ousseynou Ngom, coordonnateur régional Sénior pour l’Afrique et le Moyen Orient de l’OGP.

L’OGP c’est aussi une école de co-apprentissage entre les paires; depuis son adhésion à l’OGP, le Burkina Faso travail avec la Tunisie, la France, la Côte d’Ivoire et Maintenant le Sénégal et le Maroc pour une Mutualisation des expériences à travers le PAGOF (le Projet d’Appui au Gouvernement Ouvert Francophone). Je salue au passage la présence ici du représentant local du PAGOF, Monsieur Cedric Tapsoba.

Nous avons aussi la CAFDO, la Communauté d’Afrique Francophone des Données Ouvertes qui travail d’arrache-pied pour d’éligibilités des pays frères à l’OGP à travers l’ouverture des données, un axe central du Partenariat.

Enfin, d’autres rencontres d’échanges à l’international telles que le Sommet mondial de l’OGP permettent au pays de s’enrichir mutuellement. Le pays hôte était le Canada en 2019. Nous remercions le gouvernement Canadien pour l’hospitalité et nous les félicitons pour la réussite du sommet.

Qu'en est-il du Burkina Faso, et la collaboration?

Le Burkina Faso a adhéré en décembre 2016 lors du sommet mondial de l’OGP à Paris. Un plan d’action comportant 13 Engagements a été élaboré (co-création) et adopté Novembre 2017. La mise oeuvre (co-implémentation) de ce premier plan d’action s’est achevé le 30 Juin 2019. Des acquis importants ont été engrangés et de l’apprentissage a été assimilé. Des activités sont en cours pour la co-création du second plan d’action dont celle qui nous réunit.

Comment et qui mène le processus OGP ?
Un forum Multi-intervenants est en charge de conduire le processus dans chaque pays. Au Burkina Faso, ce forum comprends 8 Membres de la société civile, 8 membres du gouvernement, et des membres issus des collectivités territoriales, des syndicats et du secteur privé.

Le forum est institué par arrêté ministériel, se réunit au moins une fois par trimestre et se renouvelle chaque 2 ans. La collaboration avec le Gouvernement est seine et proactive sans toutefois caresser dans le sens des poiles. Oui, nous voulons l’opérationnalisation de la loi d’accès à l’information et une garantie de non restriction des libertés civique; ce qui entre-autre nous permet encore de nous réunir ici ce jour.

L'appel à participation

Audience variée: hommes et femmes de média, société civiles et administrateurs déconcentrés et collectivités territoriales…

Alors chers amis, que doit-on faire au sortir d’ici?
C’est le moment tant attendu de la co-création. Le pays fait face à de nombreux défis. Je ne les citerai plus, nous les connaissons tous. Le gouvernement seul ne pourra pas résoudre tous les problèmes.

L’OGP nous donne la chance hommes, femmes, jeunes, et moins jeunes, que vous soyez à Dori ou à Tenkodogo, à Banfora où à Fada, que vous soyez d’une communauté ou d’un groupe marginalisé, d’un groupe stigmatisé ou vulnérable, c’est le moment de contribuer à co-créer le Burkina de nous voulons en proposant des idées de solutions.

Exprimez-vous!

  • Nous serons dans les régions (Le calendrier vous sera partagé à l’instant même);
  • Suivez la page Facebook https://facebook.com/PGOBurkina;
  • Contribuer en ligne, inscrivez vous pour participer au ateliers de co-création dans les régions (des formulaires sont mis à votre disposition accessible sur la page Facebook)

Les défis sont grand, nous sommes dans un pays où tout est prioritaire. D’aucuns voudront se cantonner aux élection futures de Novembre 2020; dans l’OGP, nous disons:

« Regardons au delà des urnes pour accomplire la promesse des urnes (We must look beyond the ballot-box to serve the promise of the ballot-box). » – Sanjay Pradhan

Célà passe par la co-création et la co-implementation.

Je vous remercie.

10 September 2019
Ouagadougou, Burkina Faso
Par Malick Lingani

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