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Dans un souci de transparence budgétaire et du suivi régulier de la planification familiale au Burkina Faso, le groupe technique santé de la reproduction, regroupant un consortium d’OSC et le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO), ont procédé à la présentation d’une plateforme numérique. En effet, cette plateforme devrait permettre à tout public d’avoir accès à des informations sur le budget et les activités en matière de planification familiale.  L’atelier de ce jeudi 25 avril 2019 tenu à Ouaga à cet effet, avait pour objectif de permettre aux participants de valider des données de la plateforme et de mener la réflexion sur les actions à mener pour lever les goulots d’étranglement dans la mise en œuvre du programme.

A en croire  Arouna Ouédraogo, directeur exécutif de “SOS jeunesse et défis”, membre du réseau des organisations de la société civile pour la santé de la reproduction, leur mandat est de veiller à ce que les ressources soient allouées et effectivement dépensées.

L’Etat burkinabè a alloué un milliard trois cent millions Fcfa pour l’achat de contraceptifs et autres consommables.  « A la fin de l’exercice budgétaire 2018, explique-t-il, les échanges avec les autorités de la santé ont montré qu’elles ont pu dépenser plus de 90% du budget. La dernière fois, c’est un montant d’un milliard deux cent quatre-vingt-dix-neuf million cinq cent trois mille (1299 503 000FCFA) qui ont été dépensés sur les un milliard trois cent millions (1300 000 000) FCFA. C’est presque la quasi-totalité du budget qui a été dépensé ».

Mais le hic ici, « c’est que jusqu’à présent au niveau de la transparence budgétaire, c’est un peu difficile de trouver les preuves, les informations sont plus verbales ».

 C’est donc pour plus de transparence, pour rendre plus accessibles les indicateurs sur la planification familiale que le groupe technique santé de la reproduction a lancé une plateforme numérique pour suivre la gestion budgétaire en matière de planification au Burkina.

Pour Malick Lingani, représentant du point focal pour le Partenariat pour un Gouvernement ouvert, c’est une initiative qui prône la transparence, la redevabilité et la participation citoyenne, un des axes du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) dont le Burkina Faso est membre avec 72 autres pays.

Et Arouna Ouédraogo d’ajouter que “s’il y a un travail qui est fait pour la publication des documents administratifs, c’est pour dire que les choses seront faites avec la transparence. On aura une bonne gouvernance, (…) les gens vont participer à la mise en œuvre des différents politiques et programme que nous élaborons“.

L’atelier de concertation du jour a donc permis aux OSC de valider les données de la plateforme mais a aussi été l’occasion pour eux de définir les priorités pour l’élaboration du nouveau plan d’actions pour 2019-2021.

L’une des actions dont s’enorgueillit, le directeur de “SOS Jeunes et défis” est leur plaidoyer sur la gratuité de la planification familiale  décrétée  par l’Etat et qui doit commencer à partir du 1er juin 2019.

 

Lire  l’article original sur –> https://www.burkina24.com/2019/04/25/sante-de-la-reproduction-les-osc-se-donnent-les-moyens-pour-une-transparence-budgetaire

 

Revelyn SOME

Burkina24

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